La mosaïque?

Qu’est-ce que la mosaïque ?

L’origine étymologique du mot vient du latin « musivum » qui veut dire « grottes des Muses » ceci est lié à l’emploi de mosaïques pour orner des grottes consacrées aux Muses. Ensuite le terme s’est étendu pour désigner les mosaïques murales puis la technique elle-même.

Historique : La mosaïque (du grec ancien μουσεiον / mouseion par le latin musivum opus, « appareillage de pierres polies qui appartient aux Muses ») est un art décoratif où l’on utilise des fragments de pierre, d’émail, de verre ou encore de céramique, assemblés à l’aide de mastic ou d’enduit, pour former des motifs ou des figures. Quel que soit le matériau utilisé, ces fragments sont appelés des tesselles.

 



 

HISTORIQUE DE LA MOSAIQUE des origines à nos jours ?

Les traces les plus anciennes de l’emploi de cette technique de revêtement ornemental apparentées à la mosaïque ont été trouvées en Mésopotamie à la fin du IV° millénaire (civilisation sumérienne).

 

mosaique page

1/ Mésopotamie
2/ Colonnes d’Ouruk (Mésopotamie, Irak actuel)
3/ Des murs et colonnes obtenues en fixant des cônes d’argile cuite dont les bases émaillées de couleur rouge.
4/ Détail de l’étendard de la ville d’Ur (vers 2600 avant J.-C.) petit tableaux (22X47 cm), en fond de Lapis Lazuli

 

La mosaïque est née sous la forme de revêtement de sol en galets, le plus ancien est à Gordion en Phrygie et date du VIII°S av. JC.

 

lion

 

Dans le monde Grec à partir du V°S av. JC apparait un véritable art de la mosaïque en galets.
Du galet d’environ 1cm vient la tesselle cubique de quelques millimètres développée par les Romains.

mosapage

1/ Le plus ancien pavement en tesselles a été trouvé à Morgantina en Sicile et remonte au III°S avt JC
2/ L’Impératrice Théodora, Basilique San Vitale, Ravenne

 

De 1300 à 1850 la mosaïque devient une technique au service de la peinture. Cette époque est appelée « peinture de pierre « ou « peinture pour l’éternité ».

Après 1850, progressivement la mosaïque est considérée en tant qu’art monumental.

Au début du XX°S à nos jours la mosaïque s’impose comme « art majeur », un nouveau type de mosaïste apparait alors. Il n’est plus un « artisan-exécutant », mais un « artisan-créateur ».